Quoi de plus désagréable que d’utiliser une lame qui ne tranche pas, qui ne coupe pas, que l’on doit aiguiser et entretenir tous les jours… pourquoi ?
La réponse est simple, cette lame (souvent industrielle) est peu qualitative en termes d’acier utilisé.
Le remède ? Une belle lame forgée à la main.
Avec le choix d’un acier de qualité, les propriétés de ce dernier donneront un tranchant solide et facile d’entretien.
Comment ? Après une vingtaine d’étapes nécessaires pour la fabrication du couteau.
La première consiste en l’étude de style qui définira le couteau selon le besoin auquel il répondra.
Vient ensuite le choix des matériaux, adaptés à l’utilisation de la lame.
C’est maintenant le moment de forger. La fabrication méplat (fer plat) est une étape cruciale, car cette section doit impérativement correspondre à la partie la plus large du couteau. L’étape suivante est impossible tant que les dimensions souhaitées ne sont pas atteintes. Cette fabrication méplat est déterminante pour l’avenir de la lame, puisqu’elle en définit l’épaisseur.
La méthode ? À partir d’un morceau cylindrique, et en utilisant le marteau, il est plus efficace de commencer par former la pointe avant d’aplanir le cylindre.
Et point essentiel, il faut veiller à ne pas descendre sous l’épaisseur souhaitée. Il est toujours plus simple d’ôter de la matière que d’en ajouter.
Il est maintenant temps de former la lame et de passer aux étapes suivantes.