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Un couteau n’est pas qu’une lame, c’est aussi un manche

En effet, de conception plate semelle, sur soie pour les lames fixes, ou pliant, un couteau est composé d’un manche.

À l’instar des lames (vous n’avez pas vu le post dédié ?) plusieurs méthodes permettent la fabrication dudit manche.

L’acier de la lame s’associe à des matières naturelles travaillées pour l’obtention d’un manche à la fois esthétique mais également ergonomique.

Les matériaux utilisés sont les suivants…

  • Le bois, dont les différentes essences sont disponibles toute l’année (paddouk, paka, cocobolo, olivier, amarante, pistachier, etc.).
  • Les matières synthétiques, comme le G10 (utilisé pour l’intégration d’intercalaires notamment, convient pour un manche plein) ou encore le micarta.
    Ces matières synthétiques sont des stratifiés, formés de plusieurs couches de fibres de verre pour le G10, de fibres tissées à base de papier, de lin, de toile ou encore de coton pour le micarta, imbibées ou mélangées à de la résine, respectivement epoxy et phénolique.
  • Pour quelques exceptions ou à la demande, la pierre pourra (notamment sous forme d’inclusions) composer votre manche en partie, ou même pleinement.
    Ayant un penchant pour la fibre de carbone (tissée ou forgée), cette dernière est également utilisée à l’atelier.

Évidemment, la customisation fait partie des éléments qui donneront une dimension encore plus personnelle. Par exemple, un guillochage (étape ayant lieu en amont de la trempe) viendra enrichir le caractère du couteau.

Imaginez…

Toute pièce d’exception ayant droit à son écrin, je montrerai dans un prochain post comment je conçois et fabrique les étuis qui protégeront ce qui représente bien plus qu’un outil, mais bel et bien un compagnon de vie.

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